Puisque m'est interdit l'accès au bac à sable municipal,

je prends ma pelle, mon seau, et la direction de la plage;

cette plage sauvage, qui semblait libre,

mais qui pourtant, est soumise,

pourquoi l'oubliai-je?

aux violences des marées.

 

Tout ce que je construis
tous ces châteaux de sable,
cesser d'en parler, de les hurler aux vents,
car les vents sont jaloux et viennent souffler
à l'océan de les détruire.
Lames de vagues alors attaquent,
rongent les fondations
et mes châteaux s'écroulent

lamentables tas de boue
monticules informes qui furent mes rêves
sont de méconnaissables tas de sables et de sel
arasés par les marées au point que nul ne soupçonne
qu'ils purent exister.

 

25/12/13

 

oh ben oui, c'est pas drôle, mais

 

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